Dimanche 21 décembre 7 21 /12 /Déc 19:58

Quand faire l'amour permet de rajeunir !

 

 

 

 

 





Faire l'amour au moins trois fois par semaine permettrait de rajeunir de 10 ans. Tel est le résultat d'une enquête réalisée par un psychologue écossais auprès de 3 500 personnes qui ne faisaient pas leur âge.

Pourquoi, dans les réunions d'anciens élèves, certaines personnes ont l'air d'avoir dix ans de moins que les autres ?


C'est la question que s'est posée le Dr David Weeks, psychologue au Royal Edimburgh Hospital, en Ecosse. Pour tenter d'y répondre, le scientifique a passé une petite annonce dans le journal  New Scientist en 1988 ; qui lui a permis de contacter environ 3 500 personnes, âgées de 18 à 102 ans. Celles-ci avaient toutes pour particularité de paraître plusieurs années de moins que ce qu'annonçait leur état civil. Le Dr Weeks leur a alors soumis un questionnaire, afin de déterminer leurs habitudes de vie. Il a rassemblé les résultats de son étude dans un livre "Secrets of the Superyoung", littéralement les secrets des "superjeunes".


Bien sûr, le scientifique a pris soin d'éliminer de sa sélection les personnes ayant eu recours à des artifices chirurgicaux.

 

 


Trois fois par semaine pour dix ans de moins

 

 


Dans cet ouvrage, il souligne que pour paraître plus jeune, nul n'est besoin de vivre comme un moine. Au contraire, le sexe serait même l'une des composantes essentielles pour paraître environ dix ans de moins. Les personnes interrogées avaient en effet trois relations sexuelles minimum par semaine. Ces effets bénéfiques ont d'ailleurs été confirmés par de nombreuses études. Bien sûr, faire l'amour est finalement un exercice comme un autre, qui permettrait d'entretenir son corps. Et des relations sexuelles harmonieuses peuvent être le synonyme d'une vie heureuse. Or les gens heureux ont certainement l'air plus jeunes...

 

 


Une question de taille...

 

 


L'auteur met en avant de nombreuses autres habitudes qui semblent corrélées avec le fait de paraître plus jeune. Ainsi, les "superyoung" sont majoritairement non-fumeurs. Ils surveillent également leur alimentation et sont peu stressés. Néanmoins, l'auteur souligne qu'une partie non négligeable d'entre eux sont de bons vivants. Un autre fait important serait l'absence de descendance : 15 % des personnes n'avaient pas d'enfant. Il ajoute que le style de vie ne fait pas tout : beaucoup ont une taille inférieure à la moyenne, ce qui ne permettrait pas d'estimer leur âge avec précision.


Le Dr Weeks précise que paraître plus jeune n'est pas forcément un avantage. Selon lui, ces jeunes éternels sont moins pris au sérieux, notamment dans la vie professionnelle. De plus, ils pourraient souffrir de problèmes relationnels avec leurs enfants.

 

 


Vive les excentriques !

 

 


Le docteur Weeks n'en est pas à son coup d'essai. En 1995, il avait déjà publié un livre "Eccentric : A study of sanity and strangeness". Dans cet ouvrage, il avait interviewé plus de 1 000 personnes excentriques sur leurs habitudes.

Pour lui, les excentriques sont des gens non-conformistes, curieux, idéaliste, créatifs et souvent obsédés par un ou plusieurs violons d'Ingres. Ils ont souvent dans l'idée de sauver le monde ou en tout cas de l'améliorer.


Et ses conclusions étaient qu'être excentrique, c'est bon pour la santé ! Selon lui, ces "hurluberlus" consultent un médecin une fois tous les huit ans en moyenne et vivent cinq à dix ans de plus. Cela s'expliquerait par le fait qu'ils sont notamment moins stressés que la plupart des gens.


Or certaines informations contenues dans ce livre semblent en contradiction avec celles de son autre ouvrage. En effet, le Dr Weeks constate que la plupart des excentriques sont des célibataires endurcis. Même s'ils peuvent tomber éperdument amoureux, ils éprouveraient quelques difficultés à être intimes avec quelqu'un et à maintenir une relation durable. De là à dire que la solitude conserve, il n'y a qu'un pas...


Alors, devrons-nous choisir entre deux styles de vies : avoir l'air jeune en faisant l'amour régulièrement ou vivre vieux en célibataire excentrique ?



 

Par Anaïs - Publié dans : Articles divers - Communauté : Plaisirs des sens...
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Lundi 22 décembre 1 22 /12 /Déc 12:34

Faire l'amour c'est bon pour la santé

 

 

 

 

 





En plus des sensations intenses qu'ils procurent, les câlins sous la couette seraient bénéfiques pour la santé. Faire l'amour augmenterait l'espérance de vie, préviendrait l'apparition de problèmes cardiaques et même de certains cancers. Quand plaisir rime avec santé...


"Réduisez votre consommation d'alcool, arrêtez de fumer et... faites plus souvent l'amour" ! Tels pourraient être les conseils que vous donnera demain votre médecin. En effet, depuis de nombreuses années différents travaux s'intéressent aux effets sur la santé des rapports sexuels. Et pratiquement tous soulignent les bénéfices de cette activité sur la durée de vie et la prévention de certaines maladies.

 



Quand le sexe n'envoie pas au ciel...

 



D'une manière générale, les relations sexuelles régulières feraient baisser le taux de mortalité chez l'homme. Une recherche suédoise de 1981 avait souligné un taux de mortalité plus fort que la moyenne chez les hommes de 70 ans qui avaient cessé depuis plusieurs années leur activité sexuelle. Mais ses bénéfices ne concernent pas que les seniors. Début 1997, une étude britannique a suivi 918 hommes âgés de 45 à 59 ans pendant quatre ans. Elle a démontré que, durant cette période, le taux de mortalité des hommes avec au moins deux relations sexuelles par semaines était deux fois plus bas que le taux de mortalité de ceux qui en avaient moins d'une par mois. Attention, au-delà de deux rapports sexuels, aucune proportionnalité n'a été constaté entre le nombre de rapports sexuels et la baisse du taux de mortalité.

 



J'y mettrai tout mon coeur

 



Les vertus thérapeutiques de l'activité sexuelle concernent principalement le coeur. En effet, l'étude britannique précédemment citée souligne une baisse des risques cardiaques liés à la fréquence des relations sexuelles. Ces bienfaits sur le coeur sont également évoqués pour les deux sexes dans des travaux américains publiés en l'an 2000.


Bien sûr, ce bénéfice reste discutable : faire l'amour n'est somme toute qu'un exercice physique, or les bienfaits pour le coeur de l'activité physique sont bien connus ! A chacun son sport...

 



La petite mort sans la grande...

 



Evidemment, certains ne manqueront pas d'évoquer les risques d'epectase (décès durant l'orgasme) et citerons l'exemple du président français Félix Faure, mort en 1899 à l'Elysée dans les bras de sa maîtresse...


Qu'ils se rassurent, l'étude américaine citée plus haut a évalué les risques d'attaque cardiaque liés à cet exercice particulier. Certes, elle démontre que le risque d'infarctus du myocarde est 2,5 fois plus important durant les deux heures qui suivent une relation sexuelle. Néanmoins, ce risque reste extrêmement faible : l'augmentation du risque d'accident cardiaque est de 0,01 % sur un an pour une fréquence d'une relation sexuelle par semaine.

 



Orgasme et prostate : même combat ?

 



Outre d'éventuels effets sur le coeur, faire l'amour pourrait prévenir l'apparition de certains cancers. Ainsi, une étude japonaise de 1990 menée sur cent hommes pendant trois ans aurait démontré une baisse du risque de cancer de la prostate liée à une augmentation de la fréquence des orgasmes. Néanmoins, cette étude dénote également une augmentation du risque en cas d'activité sexuelle soutenue entre 30 et 50 ans...


Cet effet des relations sexuelles sur la prostate à également été étudié sous l'angle de l'abstinence. Ainsi, des recherches américaines de 1981 ont étudié le taux de mortalité lié au cancer de la prostate chez 6 226 prêtres catholiques de l'état de New York (Etats-Unis). Les résultats, cette fois-ci, ne plaident pas en faveur des relations sexuelles : les décès liés au cancer de la prostate étaient deux fois moins élevés chez les prêtres que ceux statistiquement attendus. Les taux de mortalité liés aux cancers colo-rectaux ou pulmonaires étaient également moins élevés.

 



Aimez-vous les uns les autres

 



Une autre étude américaine de 1996 concernait cette fois-ci 2 573 Soeurs catholiques âgées de 50 à 84 ans. Cette fois-ci, les résultats montraient une augmentation chez les nonnes du taux de mortalité lié aux cancers du sein et de l'appareil génital. Pour les scientifiques, l'explication serait en fait liée à l'absence de grossesses et non à celle de relations sexuelles.


Dans tous les cas, l'hygiène de vie d'un prêtre ou d'une nonne diffère par de nombreux aspects de celle du citoyen moyen. L'abstinence ne saurait évidemment porter toute la responsabilité de ces observations statistiques.

 



Jeux de main...

 



Enfin, il ne faut pas oublier les préliminaires, qui seraient eux aussi bon pour la santé. C'est du moins ce que suggère un chercheur australien. D'après lui, la stimulation des tétons chez la femme, en libérant une hormone appelée l'ocytocine, pourrait prévenir l'apparition du cancer du sein. L'étude précise même que l'ocytocine est libérée en grande quantité lors de l'orgasme, et que l'activité sexuelle pourrait donc avoir un rôle protecteur contre le cancer du sein.


D'une manière générale, ces différentes travaux semblent donc indiquer que faire souvent l'amour est réellement bénéfique pour la santé. Néanmoins, si vous décidez de prendre en main votre santé... pensez à vous protéger.



Par Anaïs - Publié dans : Articles divers - Communauté : Plaisirs des sens...
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