Dimanche 21 décembre 7 21 /12 /Déc 15:22

Mononucléose : la maladie du baiser

 

 

 

 





La mononucléose est une infection virale le plus souvent banale. Plus fréquente chez les jeunes de 15 à 25 ans, elle peut également survenir durant l'enfance et passe parfois inaperçue. Transmise par la salive, on la surnomme la "maladie du baiser". Symptômes, complications, diagnostic, traitement... découvrez toutes les réponses à vos questions dans notre dossier.

 



Mononucléose infectieuse : les ados en première ligne

 



Fatigué, fiévreux, sans appétit... vous avez quelques ganglions gonflés au niveau du cou, des aisselles, de l'aine. Peut-être, êtes-vous en train de développer "la maladie du baiser", une infection contagieuse et très banale à l'adolescence.


La mononucléose infectieuse (MNI en jargon médical), souvent surnommée "maladie du baiser" ou "des fiançailles" car elle se transmet par la salive, est une infection bénigne due à un virus de la famille des herpès, le virus d'Epstein Barr. On la rencontre le plus souvent chez les adolescents et chez les jeunes adultes.

 



Les adolescents en première ligne

 



Le virus d'Epstein Barr à l'origine de la maladie possède la particularité de se développer à l'intérieur d'une catégorie particulière de globules blancs possédant un seul noyau, les lymphocytes mononucléaires, d'où le nom de l'affection. Le virus est contenu dans la salive, mais se propage aussi vraisemblablement par la toux, les expectorations. La période d'incubation est comprise entre 2 et 6 semaines et augmente avec l'âge. L'infection se rencontre le plus fréquemment entre 10 et 35 ans et peut, chez les adolescents, se diffuser sous la forme de petites épidémies...


Le diagnostic, en général suspecté sur les signes cliniques et les modifications de la formule sanguine (augmentation des lymphocytes), sera étayé par des examens sérologiques attestant la présence d'anticorps spécifiques.

 



Bénigne dans l'immense majorité des cas

 



Chez la plupart des individus, la mononucléose est une affection tout à fait bénigne, qui peut même passer inaperçue. Les symptômes peuvent être très réduits chez des pré-adolescents. On estime d'ailleurs que 9 adultes sur 10 ont déjà contracté la maladie en France sans aucun dommage.


La fatigue liée à l'infection, qui est parfois assez importante disparaîtra en quelques semaines ou, au pis, en quelques mois. Mais parfois, elle peut être confondue dans les premiers stades avec des affections hématologiques plus graves comme une maladie de Hodgkin et devenir des sources d'inquiétudes inconsidérées.


Cependant chez les adolescents, les manifestations peuvent parfois devenir importantes. Dans certains cas, elle peut entraîner :

  • Des troubles respiratoires liés à l'hypertrophie de ganglions ;
  • Une jaunisse due à une atteinte hépatique ;
  • Une augmentation de volume de la rate voire, tout à fait exceptionnellement, sa rupture;
  • Des atteintes méningées, nerveuses ou cardiaques ou des réactions auto-immunes.

 


Wait and see

 



Face à une mononucléose infectieuse, il n'y a pas grand chose à faire d'autre qu'être patient. Il n'existe pas de mesure de protection particulière à prendre, car on ne sait se protéger contre la dissémination virale. La maladie est, répétons-le encore, peu grave dans l'immense majorité des cas. De toutes façons, il serait très difficile d'éviter le contact avec un virus, que l'on rencontre dans la salive de 20 % des adultes. Un vaccin est à l'étude, mais il ne devrait être développé qu'à l'intérieur de certaines populations à risque particulier.


Quant aux possibilités médicales, elles sont fort limitées. S'agissant d'une affection virale, l'emploi de thérapeutiques spécifiques (interféron, aciclovir...) est en général réservé aux formes de la maladie qui surviennent chez des personnes dont l'immunité est déprimée. Les médicaments antipyrétiques (aspirine ou autre) peuvent être utiles pour faire baisser la fièvre car celle-ci dépasse parfois 39°C.


Enfin, on pourra prendre des remontants lors de la phase de convalescence pour retrouver plus vite la forme. La mesure la plus utile consiste à se reposer. En cas de surinfection de l'angine par un streptocoque, on pourra aussi recourir aux antibiotiques, mais en évitant les dérivés de la pénicilline (ampicilline), car ils peuvent provoquer une éruption cutanée et majorer les symptômes de la maladie.



Par Anaïs - Publié dans : Articles divers - Communauté : Plaisirs des sens...
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 21 décembre 7 21 /12 /Déc 17:45

Le Massage

 

 

 

 

 

 




Vous aimeriez pratiquer des massages sur vos partenaires, mais vous vous posez quelques questions :

 

 

"Je ne sais pas comment faire. Y a t-il des risques ? Faut-il suivre son instinct et son imagination ? Faut-il prendre des cours ?". Je vais essayer d'y répondre.


Les massages sont répartis dans des gammes différentes suivant les besoins de chacun et les résultats que l'on souhaite obtenir. Un non-initié qui veut simplement se faire et faire plaisir peut se contenter de suivre son inspiration du moment. Il suffit de considérer alors le massage comme une caresse un peu spéciale et un peu plus appuyée qu'un effleurement du corps.


La nuque, les tempes, les voûtes plantaires, les épaules, le dos sont les endroits qui remportent le plus de suffrages. Mais depuis le cuir chevelu jusqu'aux orteils, chaque centimètre de peau appréciera d'être doucement malaxé, tripoté, étreint, peloté du bout des doigts et à pleines mains.


Si vous suivez attentivement les réactions de votre partenaire, vous aurez très naturellement les indications qui vous permettent de doser vos gestes et de trouver les bons rythmes.

"On" dit qu'il faut toujours aller dans le sens de la circulation du sang: c'est à dire en direction du coeur. Il semble pourtant que ce principe ne soit valable que pour certains massages médicaux.


Dans le cas du massage loisir, il est de toutes façons préférable de ne pas insister trop fort pour ne pas froisser les muscles. De ne pas agir directement sur la colonne vertébrale pour ne pas risquer de déplacer une vertèbre.

De huiler ou de crémer vos mains pour plus de confort.

Si vous agissez lentement et régulièrement, attendez-vous à ce que votre partenaire se détende au point de s'endormir ; ne vous en offusquez pas, c'est la preuve de votre savoir-faire. Si vous espérez provoquer une excitation sexuelle, variez les rythmes et les pressions.


Là, encore, les réactions du corps vous seront des guides précieux.


Provoquez aussi des surprises qui maintiennent les sens en éveil ; passer d'une épaule à une fesse, d'un pied au visage, laisser ses mains en suspens quelques secondes avant de les reposer.


Utilisez des accessoires ; gants de crin pour la chaleur, des balles de tennis à faire rouler, des plumes, vos ongles, vos cheveux, vos seins, etc...


Un des massages érotiques par excellence est le body body. Il consiste à masser le corps de l'autre avec l'ensemble de son propre corps préalablement huilé.


Ensuite, rien ne vous empêche de consulter les annonces dans la presse et de participer à des stages d'initiation.

Ils vous ouvriront d'autres horizons et vous feront découvrir des massages spécifiques tels que le "californien", le "thaïlandais", le "suédois", la "digipuncture", etc...

 


La pratique

 



Le massage est LA caresse par excellence. Il se dose et se rythme en fonction de l'état et de celui qui le reçoit et de celui qui le donne. Le corps se masse de la tête aux pieds, dans les moindres recoins.


Chaque centimètre de peau appréciera diversement le massage, mais l'appréciera. La seule et importante précaution concerne les vertèbres qu'il vaut mieux éviter lors des débuts.


Le crâne préfère un massage un peu ferme à la limite du grattage mais sans les ongles, en tous cas, dans un premier temps. Il est pratiqué du bout des doigts.


Placer les dix doigts en éventail autour de la tête, les pouces vers le bas (à la base du crâne et en haut de la nuque). Commencer par déplacer le cuir chevelu sans déplacer vos doigts. Progresser en englobant toujours le crâne de vos dix doigts, les deux petits allant jusqu'aux tempes.


Resserrer et écarter vos doigts en effectuant des petites rotations appuyées. Descendre les petits doigts jusqu'aux sourcils. Faire aller les pouces de derrière les oreilles à la nuque.


Le visage aime aussi se faire masser. Toutes ses arêtes se détendront entre le pouce et l'index replié qui les pinceront sans douleur. Pommettes, sourcils, coins externes des yeux, creux des joues, base de la mâchoire, menton, sous le menton, entre le nez et la bouche, entre la bouche et le menton, le contour des oreilles et les deux muscles qui sont de chaque côté de la gorge, depuis la base de l'oreille jusqu'au départ du buste, dans l'ordre et dans le désordre.


De la détente d'un crâne et d'un visage fatigués à un peu de tendresse érotique, il n'y a qu'une langue. La faire entrer en action sans retirer vos mains.


La pointe de la langue se faufile sur la nuque, derrière les oreilles, effleure l'intérieur de l'oreille, pense aux trapèzes et aux clavicules, remonte le long de la gorge, lèche les lèvres, les dents, la langue.


La bouche entre dans la danse à son tour et du bout des lèvres, tète le lobe de l'oreille, embrasse les paupières, le bout du nez, les lèvres. Se pose mollement sur tout le visage jusqu'à la naissance des cheveux.


Les mains, la bouche, la langue vont d'un endroit à l'autre en se relayant et à aucun moment n'abandonnent complètement le contact avec la peau.


C'est maintenant le moment que la lenteur tendre et douce de cette première étape fasse place à quelques surprises. Ceci afin que l'être bienheureux qui "subit" ne s'endorme pas. Intercaler des sources frissonnantes.

Un petit coup de langue par-ci, un ongle qui griffe par-là, un pincement des lèvres. Sur les points les plus sensibles ; le cou sous l'oreille, le creux de la clavicule, la nuque, la bouche.


Descendre le long du corps et franchir le délicat passage des bras si sensibles en leur dessous ; des mains dont le creux et chaque doigt aiment à être léchés amoureusement ; des seins qui se caressent, se massent, se titillent, se lèchent et se mordillent inlassablement; du nombril qui veut être aspiré, pénétré et du ventre pétri, brassé, léché, suçoté.


Déjà, tout cela, c'est déjà un bon début, n'est-ce pas ?

 

Vous voulez créer une zone érogène ? Caressez n'importe quelle partie du corps de votre partenaire (par exemple la hanche ou le bras), souvent et longtemps. Cette partie va devenir très sensible et votre partenaire en redemandera. Vous en ferez votre exclave...


Vous avez sans doute été massé(e) par un(e) spécialiste à une époque de votre vie et cela vous a semblé véritablement divin. Dites-moi, vous vous êtes endormi(e) ou bien vous vous êtes senti excité(e) comme jamais ?

Ou les deux à la fois ? Quel souvenir, n'est-ce pas ?


Ne refusez pas de la vie ce cadeau qu'est un massage bien fait. Commencez par un massage des épaules et des bras, puis faites-vous masser, au choix, les pieds ou les mains. Vous allez découvrir ce que détente veut dire. Cela vous calmera pour un temps.


Un gars, très laid, proposait à certaines femmes de les masser. C'était un masseur génial, qui aimait vraiment ça.

Réticentes au début, elle se pâmait vite sous ses mains expertes. Il draguait ainsi, et cela ne marchait pas si mal.

Faites-en autant !

 

 

Article original sur grOOnk








 

Les massages :


Les huiles de massage

La pratique du massage

Le massage, stimulant sexuel...

L'art et la technique du massage sensuel et relaxant

Guide du massage érotique destiné aux couples

Découvrez les massages californiens

Par Anaïs - Publié dans : Articles divers - Communauté : Plaisirs des sens...
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Articles divers

Tout sur les femmes

Tout sur les hommes

Syndication

  • Flux RSS des articles
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus